Gwladys Lecarpentier est une aventurière et femme de cheval née en 1982. Elle est la petite-fille de James Winkfield, le premier crack jockey noir américain à avoir gagné back-to-back le Kentucky derby en 1901 et 1092 et l'arrière petite-fille de Joe Davies, propriétaire et entraîneur anglais de chevaux de course. Passionnée elle aussi par les chevaux depuis son plus jeune âge, elle a mené avec brio ses chevaux de voyage à travers deux expéditions sur près de 8000 km. La tradition familiale se perpétue mais le galop laisse la place au pas, une allure plus propice à l'exploration des autres, du cheval et de soi-même.
Fille du soleil, née en France parce qu'il fallait bien naître quelque part, son métissage est romanesque. Bien hardi celui qui, au premier regard, saurait dire d'où elle vient ! La chevelure brune, aujourd'hui balayée de fines mèches grises, dévoile un visage à la peau ambrée et aux yeux pétillants. Son regard nous livre sans filtre toutes les émotions dont elle est capable, tantôt sauvage et déterminée, tantôt délicate et amoureuse. Toujours passionnée, elle ne laisse jamais indifférent. Elle n'est peut-être pas très grande mais son énergie nous emporte. Je me délecte de ses souvenirs de voyage, j'admire toutes ses compétences accumulées au contact de la réalité du terrain. C'est une source d'inspiration quotidienne.
Elle appréhende ses sujets sous tous les angles, sans méthode têtue, sans concept hors sol.  Elle possède une formidable lecture du cheval et de l'humain, amenant ses élèves à se connaître d'abord eux-mêmes, puis à comprendre l'animal pour ensuite s'épanouir ensemble. Car sa vocation est de transmettre, avec humilité et autant d'exigence que d'affection.

Pour ma part, je lui dois la plus grande part de ma connaissance des chevaux. Je mesure depuis dix ans déjà la chance, l'honneur, le bonheur de travailler et de vivre à ses côtés. 
Jérémy Durand

[…] « Lorsque le désir résiste aux premières atteintes du bon sens, on lui cherche des raisons. Et on en trouve qui ne valent rien. La VERITE, c'est qu'on ne sait nommer ce qui vous pousse. Quelque chose en vous grandit et détache les amarres, jusqu'au jour où, pas trop sûr de soi, on s'en va pour de bon. Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. » Extrait de l'Usage du Monde - Nicolas Bouvier
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